République Dominicaine, le 24 mars 2024.-
La quête désespérée de nombreux Haïtiens résidant aux États-Unis pour retourner dans leur pays d’adoption se heurte à un nouvel obstacle majeur : la fermeture des frontières dominicaines. Selon les rapports du Miami Herald, le gouvernement de la République Dominicaine a décidé de ne pas autoriser l’entrée des détenteurs de passeports haïtiens sur son territoire, perturbant ainsi les plans de nombreux ressortissants haïtiens.
Cette décision draconienne a un impact dévastateur sur les Haïtiens résidant aux États-Unis qui se trouvent actuellement en Haïti. De nombreux individus, même ceux bénéficiant de la carte verte, se retrouvent bloqués, incapables de bénéficier de la voie traditionnelle de transit par la République Dominicaine pour retourner aux États-Unis.
La situation est d’autant plus critique en raison de la détérioration de la situation sécuritaire en Haïti, qui a déjà poussé plusieurs compagnies aériennes à suspendre leurs vols vers le pays depuis plusieurs semaines. Cette suspension des vols a compliqué davantage les efforts des Haïtiens cherchant à rejoindre les États-Unis.
Traditionnellement, de nombreux Haïtiens résidents aux États-Unis utilisent la République Dominicaine comme point de transit pour leurs voyages entre Haïti et les États-Unis. Cependant, avec cette nouvelle interdiction en place, ces personnes se retrouvent dans une impasse, privées de la voie aérienne qu’ils ont l’habitude d’emprunter.
Cette décision des autorités dominicaines met en lumière les défis auxquels sont confrontées les populations migrantes dans un contexte de volatilité politique et sécuritaire. Elle soulève également des préoccupations quant aux droits fondamentaux des personnes cherchant à fuir des situations de danger ou d’instabilité.
Pour de nombreux Haïtiens, cette nouvelle restriction représente un nouvel obstacle dans leur quête de sécurité et de stabilité aux États-Unis, les laissant dans une situation précaire et incertaine quant à leur avenir et leur capacité à rejoindre leur pays d’adoption.