Grève des Policiers de l’APENA à Cap-Haïtien : Revendications pour des Primes de Risques

Cap-Haïtien, le 27 avril 2024.-

Une journée tendue a marqué hier, le vendredi 26 avril 2024, à l’Administration Pénitentiaire Nationale (APENA) à Cap-Haïtien, alors que les policiers assignés à cette unité ont observé un arrêt de travail pour réclamer le versement des primes de risques qui leur avaient été promises.

L’atmosphère déjà électrique a été alimentée par le mécontentement grandissant des agents de l’APENA, qui se sentent lésés par rapport à d’autres unités de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ayant bénéficié de ces primes. La décision de faire grève est intervenue après que les discussions avec l’administration n’aient pas abouti à une solution satisfaisante.

Le manque de versement de ces primes de risques, destinées à compenser les conditions dangereuses dans lesquelles les agents de l’APENA exercent leur travail, a été un point central des revendications. Les policiers ont souligné qu’ils méritent des conditions de travail sûres et justes, en accord avec leur engagement à garantir la sécurité publique.

Les conséquences de cette grève ont également touché les familles des prisonniers, qui ont été empêchées de remettre les provisions habituelles à leurs proches détenus. Devant les portes principales de l’APENA à Cap-Haïtien, des proches des prisonniers se sont rassemblés, exprimant leur frustration face à la situation. Ils ont fait entendre leur voix, soulignant qu’ils ne devraient pas être pénalisés pour les tensions entre les autorités et les policiers.

Cette manifestation de mécontentement soulève des questions sur la gestion des ressources humaines au sein de l’administration pénitentiaire et met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les agents chargés de maintenir l’ordre et la sécurité dans les prisons.

Alors que les pourparlers entre les représentants des policiers et l’administration se poursuivent, la tension reste palpable à Cap-Haïtien. Les attentes des agents de l’APENA restent fermes : des conditions de travail équitables et la reconnaissance de leur engagement crucial dans la préservation de la sécurité publique.

La population locale observe avec attention l’évolution de la situation, consciente de l’impact que ces tensions pourraient avoir sur la sécurité et le bien-être de la communauté dans son ensemble.

La résolution de cette crise demeure cruciale pour restaurer la confiance et garantir un fonctionnement efficace et harmonieux de l’administration pénitentiaire, tout en reconnaissant le dévouement et le professionnalisme des agents de l’APENA à Cap-Haïtien.

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