Le Conseil Présidentiel de Transition reporte l’entrée en vigueur du nouveau Code Pénal

Port-au-Prince, le 24 juin 2024.-

Dans un geste inattendu mais largement salué par diverses factions de la société civile, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a décidé de reporter la date d’entrée en vigueur du décret portant sur le nouveau Code Pénal. Cette décision, prise lors d’une réunion exceptionnelle tenue hier soir, a été qualifiée de « bouffée d’air frais » par de nombreux leaders moraux du pays.

Le décret, initialement prévu pour entrer en vigueur aujourd’hui, avait suscité une vive controverse depuis son annonce. De nombreuses voix, notamment celles des leaders religieux et des défenseurs des droits de l’homme, s’étaient élevées pour dénoncer certaines dispositions jugées trop sévères ou contraires aux valeurs culturelles et éthiques du pays.

Le Conseil Présidentiel de Transition n’a pas détaillé toutes les raisons derrière cette décision, mais des sources proches du dossier indiquent que l’opposition généralisée de certains segments de la société, ainsi que les manifestations prévues par plusieurs groupes, ont joué un rôle crucial. Un haut fonctionnaire, sous couvert d’anonymat, a révélé que « la stabilité sociale et la cohésion nationale ont été des facteurs déterminants dans cette décision. Il était important de ne pas précipiter une loi qui pourrait diviser le pays en ce moment critique ».

Les leaders moraux ont exprimé leur volonté de participer activement à ce processus. « Nous sommes prêts à apporter notre contribution pour que ce Code Pénal reflète réellement les aspirations et les valeurs de notre peuple », a déclaré Pasteur Donald Métellus, l’un des principaux opposants au décret dans sa forme actuelle.

La décision du Conseil Présidentiel de Transition de reporter l’entrée en vigueur du nouveau Code Pénal marque une étape importante dans la gestion de la transition politique du pays. En écoutant les préoccupations de la population et en ouvrant la porte à un dialogue inclusif, le CPT montre son engagement envers une gouvernance participative et respectueuse des droits et des valeurs de tous les citoyens. La période à venir sera déterminante pour l’avenir législatif et social du pays, avec l’espoir que des réformes équilibrées et justes puissent être adoptées dans un climat de paix et de collaboration.

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