Cap-Haïtien, 17 juillet 2025 —
Un groupe de 95 Haïtiens, dont 84 hommes et 11 femmes, a été déporté ce mercredi à l’aéroport international du Cap-Haïtien. Ces citoyens, refoulés par l’administration américaine de Donald Trump, seraient accusés de divers délits mineurs.
Parmi les déportés, la présence d’une personnalité bien connue du paysage médiatique haïtien a attiré l’attention : le journaliste Hervé Laplante, surnommé « Laplanta ». Ce dernier a réagi publiquement à son retour forcé, mêlant émotion et résilience.
« Je suis content de retourner dans mon pays pour continuer à avancer. J’ai toujours porté Haïti dans mon cœur et dans ma peau. Mais, avec un peu de tristesse aussi puisque ma famille vit là-bas », a confié Laplante à la presse locale, peu après avoir foulé le sol capois.
L’Office National de la Migration (ONM) du Nord a mobilisé une équipe pour accueillir les déportés. La responsable départementale, bien que discrète sur les moyens exacts déployés, a assuré que le service a fait de son mieux.
« Nous les avons reçus avec le peu de moyens que nous avons. Notre priorité est de leur offrir un minimum de dignité et d’orientation à leur arrivée », a-t-elle déclaré brièvement à la presse.
Cette vague de rapatriement s’inscrit dans un contexte migratoire tendu entre Haïti et les États-Unis, où de nombreux Haïtiens vivent dans des situations précaires. Les autorités locales appellent à plus de soutien pour accompagner la réinsertion de ces compatriotes.