Cap-Haitien, le 22 février 2024.-
Le bras de fer entre les forces de l’ordre et le système judiciaire à Cap-Haïtien continue de défrayer la chronique, mettant en lumière les tensions persistantes entre ces deux piliers de l’État. Dans un récent développement, le Substitut Commissaire du Gouvernement, Me Jean-Bernard Elie, a décidé de se dessaisir du dossier concernant Me Charles Édouard Durand, avocat et Commissaire de Gouvernement a.i., jetant ainsi de l’huile sur le feu d’une affaire déjà sulfureuse.
Dans une correspondance officielle adressée au greffe du Parquet du Cap-Haïtien, ce jeudi 22 février, Me Jean-Bernard Elie a annoncé son retrait du dossier en invoquant des « convenances personnelles », sans toutefois fournir de détails supplémentaires sur les motifs de cette décision abrupte. Cette déclaration énigmatique laisse planer un voile de mystère sur les raisons réelles de ce désengagement soudain.
Le dossier en question concerne l’agression brutale subie par Me Charles Édouard Durand, survenue dans la nuit du 13 au 14 février 2024. Des policiers de l’UDMO/Nord auraient violemment molesté le Commissaire du Gouvernement, Charles Édouard Durand, dans les rues de Cap-Haïtien. Depuis lors, cette affaire délicate n’a cessé de défrayer la chronique, attirant l’attention tant au niveau local que national.
Ce retrait inattendu du Substitut Commissaire du Gouvernement soulève des questions quant à la gestion de ce dossier sensible et ravive les suspicions quant à l’indépendance et à l’impartialité de l’appareil judiciaire. Les citoyens et observateurs attentifs suivent de près l’évolution de cette affaire, alors que les autorités sont sommées de faire toute la lumière sur cet incident troublant et d’assurer que justice soit rendue dans les règles de l’État de droit.
En attendant, le dossier Durand demeure au cœur de l’actualité, promettant de nouveaux rebondissements dans les jours à venir. Une affaire à suivre de près, alors que les tensions entre la Police et la Justice à Cap-Haïtien continuent de cristalliser les préoccupations et de susciter des interrogations quant à l’intégrité de nos institutions.