Port-au-Prince, le 1er mars 2024.-
Alors que le Premier Ministre Ariel Henry de facto est actuellement en déplacement à l’étranger, le mois de février s’est clôturé sur une note sinistre pour la Police nationale d’Haïti (PNH). Une série d’attaques coordonnées perpétrées par des gangs ont ensanglanté la région métropolitaine, laissant derrière elles un lourd tribut de violence et de deuil.
Le jeudi 29 février 2024, deux sous-commissariats ont été pris pour cibles, précipitant un affrontement meurtrier entre les forces de l’ordre et les criminels. Au Sous-commissariat de Bon-Repos, les forces de l’ordre ont été la cible d’une attaque impitoyable qui a coûté la vie à quatre valeureux policiers. Parmi les victimes, deux femmes ont sacrifié leur vie en défendant le bâtiment contre l’assaut déchaîné des bandits. Selon les informations fournies par Lionel Lazarre, coordonnateur du Syndicat National de Policiers Haïtiens (SYNAPOHA), les noms des héros tombés au combat sont désormais gravés dans l’histoire de la PNH : Marion Junior, Pierre Luciana, Jean Baptiste Guilliamson et Pautrace Resula.
Les assaillants, déterminés à semer le chaos et la terreur, ont délibérément incendié le sous-commissariat ainsi qu’un véhicule blindé qui s’y trouvait. Malgré la bravoure des forces de l’ordre, environ quatre autres policiers ont été grièvement blessés au cours de l’affrontement, et sont actuellement pris en charge pour recevoir des soins médicaux.
L’horreur de la violence n’a pas épargné d’autres sites stratégiques. Un policier, posté à l’aéroport international Toussaint Louverture, a été la cible de trois tirs mortels. Grièvement blessé, il a été transporté d’urgence à l’hôpital, témoignant de la brutalité sans merci des assaillants.
En parallèle, les bandits ont enflammé le sous-commissariat de Portail Léogâne, bien que fort heureusement aucun policier ne se trouvait à l’intérieur au moment de l’attaque. Ces événements récents soulignent une fois de plus les défis incommensurables auxquels la PNH est confrontée dans sa lutte incessante contre la criminalité organisée et la violence armée.
Face à cette escalade de la violence, la nation haïtienne est plongée dans une profonde consternation et une indignation généralisée. Les autorités compétentes doivent redoubler d’efforts pour assurer la sécurité des citoyens et rétablir l’ordre public dans le pays
