New-York, le 28 mars 2024.-
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) a révélé aujourd’hui des chiffres alarmants sur les violences en Haïti, révélant un bilan humain dévastateur pour les deux premiers mois de l’année 2024. Selon le rapport publié le Jeudi 28 Mars, pas moins de 1 436 personnes, non impliquées dans les conflits en cours, ont été les victimes innocentes de cette spirale de violence, secouant profondément le tissu social du pays.
Entre le 1er janvier et le 29 février 2024, le rapport met en lumière un tableau sombre : 686 personnes ont perdu la vie, 371 ont été grièvement blessées, et 379 ont été cruellement kidnappées. Ces statistiques, bien que glaçantes, ne font que graver dans l’histoire de Haïti les atrocités subies par ses citoyens.
Pire encore, ce bilan humain n’est que la partie émergée de l’iceberg. Durant cette même période, 695 membres de gangs ont été tués ou blessés, soulignant l’ampleur des affrontements et la violence qui sévit dans le pays. Le nombre total de personnes touchées par ces violences armées atteint ainsi un chiffre effarant de 2 131, témoignant de l’ampleur de la crise.
L’exode massif de civils fuyant cette violence est également un signe alarmant de la situation précaire en Haïti. Entre le 8 et le 20 mars 2024, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a observé le déplacement de 33 333 personnes quittant la région métropolitaine de Port-au-Prince. Ces déplacements désespérés exposent ces individus à des risques mortels, alors qu’ils tentent de fuir par des routes sous le contrôle de gangs, mettant ainsi en lumière l’étendue du désespoir et de la vulnérabilité des citoyens haïtiens face à cette crise sans précédent.
Alors que la communauté internationale reste mobilisée pour apporter son soutien à Haïti dans cette période sombre, ces chiffres impitoyables soulignent l’urgence d’une action concertée pour mettre fin à la violence et restaurer la paix dans ce pays des Caraïbes.