Cap-Haitien, le 27 mars 2024.-
Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, la Société au Débat lance un appel fort contre les actes sexistes, les intimidations, et les menaces de mort dont a été victime Madame l’Ambassadrice Dominique Dupuy, alors qu’elle était la seule femme désignée pour siéger au Conseil Présidentiel de transition.
La structure SOCIETE AU DEBAT exprime son indignation face à ces comportements rétrogrades et dénonce vigoureusement ces actes d’intimidation et de discrimination, qui ont conduit Madame Dupuy à démissionner de ses fonctions. Son départ constitue un revers regrettable dans la lutte pour l’égalité des sexes et la participation des femmes à la vie politique en Haïti.
Malgré l’inscription du droit et de la participation active des femmes dans la vie politique dans la constitution haïtienne, les incidents subis par Madame Dupuy mettent en lumière les lacunes persistantes dans la protection des femmes contre les violences et les discriminations. La SOCIETE AU DEBAT souligne ainsi l’échec de l’État dans sa responsabilité de lutter contre les violences faites aux femmes.
Le communiqué met en avant la persistance du sexisme en Haïti, soulignant que le système patriarcal demeure un obstacle majeur à l’égalité des sexes. La SOCIETE AU DEBAT dénonce avec fermeté cette réalité inacceptable et dénonce la polarisation du débat public, qui entrave l’accès des femmes à la sphère politique.
Face à cette situation préoccupante, la SOCIETE AU DEBAT appelle à une action concertée et décisive à tous les niveaux pour combattre le sexisme, la misogynie, et les violences faites aux femmes. Il est impératif de mettre en place des mesures concrètes pour promouvoir la participation des femmes dans la politique et garantir leur sécurité et leur intégrité.
En outre, la SOCIETE AU DEBAT dénonce vivement la composition manifestement sexiste du Conseil Présidentiel, exclusivement composé d’hommes, excluant ainsi la perspective féminine de la prise de décision. Cette absence de diversité au sein du Conseil souligne l’urgence de promouvoir la mixité et l’inclusion dans les instances dirigeantes.
Dans un dernier coup de poing, la SOCIETE AU DEBAT critique ouvertement la CARICOM pour son inertie face à cette situation, déplorant son manque d’action pour promouvoir la participation des femmes dans la gouvernance régionale.
En conclusion, la SOCIETE AU DEBAT appelle à une prise de conscience collective et à une action immédiate pour mettre fin au sexisme et à la discrimination à l’égard des femmes en politique. Il est temps de briser les barrières et de construire un avenir où l’égalité des sexes et la diversité sont des valeurs fondamentales.