Port-au-Prince, 26 août 2024.-
Les activités sont au point mort au Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE) depuis ce lundi, un fait largement visible à travers les affiches placardées aux portes de l’institution. Cette paralysie résulte d’une grève initiée par l’Association Syndicale du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (ASYMPLACE), en réaction à une série de dysfonctionnements persistants et à des décisions controversées prises par la Ministre Ketleen Florestal.
Selon les représentants d’ASYMPLACE, la grève est une réponse directe à ce qu’ils décrivent comme une « détérioration alarmante » des conditions de travail au sein du ministère. Les syndicalistes dénoncent également ce qu’ils qualifient de « gestion opaque et arbitraire » de l’institution par la ministre, exacerbant une situation déjà fragile.
Le mouvement syndical exige des mesures immédiates pour remédier aux problèmes structurels et opérationnels qui, selon eux, entravent gravement l’efficacité du ministère. Dans un communiqué, ASYMPLACE souligne que cet arrêt de travail se poursuivra « jusqu’à ce que des solutions concrètes et durables soient mises en place pour redresser la situation ».
Du côté des usagers, les conséquences de cette grève sont déjà palpables. Les services offerts par le MPCE, cruciaux pour la mise en œuvre de projets de développement et de coopération internationale, sont suspendus, laissant de nombreux dossiers en suspens et risquant de retarder l’exécution de programmes vitaux pour le pays.
Le ministère n’a pas encore publié de réponse officielle à cette grève, mais des sources internes indiquent que des discussions pourraient être envisagées pour tenter de désamorcer la crise.
La situation au MPCE demeure donc incertaine, alors que la grève se poursuit et que l’ASYMPLACE maintient sa position ferme en faveur d’une réforme immédiate et substantielle du ministère.