Accusations Explosives : Garry Pierre Paul Charles Déclare la Guerre à Fritz Alphonse Jean

Port-au-Prince, le 23 octobre 2024.-

Un nouvel épisode de tensions politiques secoue la scène médiatique haïtienne, alors que le commentateur politique Garry Pierre Paul Charles, bien connu pour ses sorties virulentes, a porté des accusations explosives contre le Conseiller-Président Fritz Alphonse Jean. Lors d’un éditorial diffusé sur les ondes de Scoop FM, Garry Pierre Paul Charles a lancé une charge directe, accusant Fritz Jean d’avoir orchestré une tentative d’assassinat à son encontre, en utilisant un groupe armé dénommé « Fantom 509 ».

Selon les propos tenus par le journaliste, une réunion aurait eu lieu au domicile du Conseiller-Président, au cours de laquelle ce dernier aurait rémunéré des membres de ce groupe pour éliminer physiquement l’homme à micro. « Je vous accuse publiquement d’être un conseiller-assassin, voleur, et traître à la patrie », a martelé Garry Pierre Paul Charles, avant de révéler qu’il aurait laissé une note à lire post-mortem, où le nom de Fritz Alphonse Jean figurerait parmi ses meurtriers potentiels.

Cette escalade verbale, désormais largement partagée sur les réseaux sociaux, s’inscrit dans un climat politique déjà tendu. Les vidéos de cette confrontation publique, où les invectives du commentateur ont fusé comme des coups de poignard, ont transformé cette affaire en spectacle. Comparant son ton acerbe à celui d’une « marchande de poisson » se querellant sur le marché public de Croix-des-Bossales, de nombreux observateurs se demandent si ce duel entre l’homme politique et le journaliste annonce une dérive dangereuse.

Mais au-delà des invectives, c’est la question de la véracité des accusations qui reste en suspens. Garry Pierre Paul Charles affirme être en possession de preuves irréfutables sur cette conspiration, déclarant avec défi : « Je sais ce qui s’est passé lors de cette réunion avec ces gangs armés. Mais je n’ai pas peur de vous, Conseiller. » Face à ces graves allégations, le silence de Fritz Alphonse Jean est assourdissant, laissant libre cours à la spéculation et à l’indignation populaire.

Ce scandale soulève des questions pressantes sur l’utilisation des médias pour régler des comptes personnels, mais aussi sur la frontière floue entre les accusations politiques et les menaces directes à la sécurité. Que ces propos soient fondés ou non, ils plongent le pays dans un malaise croissant, exposant au grand jour un duel acharné entre un homme d’État et un homme de micro.

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