Pétion-Ville, le 18 Mars 2024.-
Une vague d’attaques orchestrée par des bandits a semé le chaos dans les quartiers de Laboule et Thomassin, dans la commune de Pétion-Ville, ce lundi matin. Des rapports alarmants font état de maisons pillées et saccagées, laissant les résidents dans un état de choc et de terreur.
Parmi les victimes de cette série d’attaques, la résidence du juge conseiller à la Cour des Comptes, Pierre Volmar Demesyeux, située à Laboule 18, a été spécifiquement ciblée. Heureusement, grâce à sa vigilance et à des mesures de sécurité adéquates, le juge a échappé à une éventuelle tragédie et se trouve actuellement en sécurité dans un lieu tenu secret.
La violence des assaillants ne s’est pas limitée aux résidences privées. Une succursale de la Capital Bank a également été prise pour cible, signalant une escalade inquiétante dans la situation sécuritaire de la zone. Les autorités locales sont actuellement engagées dans une riposte urgente pour contenir la menace et prévenir de nouveaux actes de violence.
Cependant, la terreur ne s’est pas limitée aux attaques contre des biens matériels. Tôt ce matin, les habitants de Pétion-Ville ont été choqués par la découverte macabre de sept corps sans vie, gisant dans la rue Panaméricaine. Les circonstances entourant ces décès restent floues, avec des témoins affirmant qu’il s’agit de jeunes du quartier assassinés par des individus non identifiés.
Pourtant, d’autres observateurs avancent une théorie différente, suggérant que les victimes pourraient être des bandits armés abattus lors de confrontations avec les forces de l’ordre. À ce stade, les autorités compétentes n’ont pas encore fourni de confirmation officielle, laissant la communauté locale dans l’incertitude et l’anxiété quant à la sécurité de leurs rues.
Cette série d’événements tragiques soulève des questions urgentes sur l’état de la sécurité publique dans la région de Pétion-Ville et met en lumière la nécessité d’une action immédiate pour protéger les citoyens et restaurer la paix dans les quartiers affectés. Les résidents vivent désormais dans la crainte constante de nouvelles attaques et appellent à une réponse décisive des autorités pour mettre un terme à cette spirale de violence.