Port-au-Prince, le 23 octobre 2024.- Le Bureau de Communication du Conseiller-Président Emmanuel Vertilaire a publié un communiqué officiel ce jour pour clarifier la situation suite à la récente comparution volontaire du Président devant l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC). Cette démarche vise à dissiper les doutes et éviter toute confusion susceptible de déclencher une crise politique alimentée par des allégations infondées.Contrairement aux spéculations, cette présentation devant l’ULCC ne remet aucunement en cause le statut de M. Vertilaire en tant que Conseiller-Président. En effet, le décret de 2004 régissant l’ULCC précise clairement que cette institution ne possède pas de compétence juridictionnelle, ce qui confirme l’intégrité de sa fonction présidentielle.Le communiqué souligne également que l’implication d’un juge d’instruction par la saisine du Parquet n’implique ni une instruction formelle ni une inculpation immédiate. Toute procédure en Haïti, particulièrement en matière pénale, est soumise à des règles procédurales strictes qui s’imposent aux autorités judiciaires. Le Président Vertilaire, dans le cadre de l’affaire BNC évoquée, bénéficie donc pleinement de la présomption d’innocence. Le Bureau de Communication insiste sur le fait que le statut d’inculpé ne peut être accordé qu’après une comparution officielle et en respect des textes normatifs en vigueur. Le juge instructeur, en tant que « bouche de la loi », est contraint d’appliquer strictement les dispositions constitutionnelles, légales et décrétales.À ce stade, le Conseiller-Président Vertilaire n’est pas inculpé et reste déterminé à protéger les institutions publiques et la stabilité politique du pays face à ces allégations qu’il qualifie d’imaginaires. Selon le Bureau de Communication du Conseiller-Président Emmanuel Vertilaire, cette transparence démontre son engagement à renforcer l’État de droit en Haïti.
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