Carrefour, le 18 avril 2024.-
Dans un sombre tournant des événements, la Commune de Carrefour, en Haïti, est prise dans l’étau de la violence orchestrée par les gangs, avec une série d’attaques meurtrières perpétrées par le chef de gang bien connu Krisla. Ces actes d’une barbarie sans précédent ont semé la terreur parmi les citoyens, notamment au sein des forces de l’ordre, avec des conséquences dévastatrices.
Des sources sur le terrain, y compris le militant politique Mackenson Éprimé, révèlent que Krisla a récemment fait pleuvoir l’horreur sur la localité de Rivière-Froide, située à Carrefour, en assassinant impitoyablement plusieurs citoyens, dont des membres de la police locale affectés au Commissariat Omega. Ces assassinats sauvages, commis en toute impunité, ont plongé la région dans un état de choc et d’effroi.
Dans un récit glaçant, Mackenson Éprimé expose les atrocités commises par le gang de Krisla, notamment l’attaque brutale contre le domicile de deux policiers à Waney 93, suivie de leur exécution impitoyable. En outre, plusieurs autres agents de police ont été enlevés, signalant une escalade inquiétante de la violence orchestrée par les gangs.
Parallèlement à ces actes de violence ciblant les forces de l’ordre, la population civile n’a pas été épargnée. Une fusillade meurtrière survenue lors de jeux de domino a laissé une tragédie incommensurable dans son sillage, avec au moins une dizaine de victimes innocentes. Cette escalade de violence porte la marque sinistre de la coalition « Viv ansanm », selon des témoins oculaires.
Le climat de terreur instauré par ces gangs armés, en particulier celui dirigé par Krisla, vise à instaurer une atmosphère de peur et d’intimidation, paralysant ainsi les activités quotidiennes de la commune. Les attaques coordonnées contre les institutions publiques, le commerce et les écoles cherchent à saper les fondements mêmes de la société, jetant des milliers de citoyens dans l’angoisse et l’incertitude.
Face à cette crise sans précédent, les autorités locales, dont l’agent exécutif intérimaire de Carrefour, Jude Édouard Pierre, semblent impuissantes, optant pour le silence dans l’espoir fragile d’un retour à la normale. Cependant, la situation demeure volatile et les appels à l’aide lancés à la hiérarchie de la Police nationale d’Haïti (PNH) sont restés sans réponse, laissant la population de Carrefour livrée à elle-même dans sa lutte contre la terreur des gangs.
Alors que la communauté internationale observe avec inquiétude l’escalade de la violence à Carrefour, il devient impératif que des mesures urgentes soient prises pour mettre fin à ce cycle de terreur et restaurer la paix et la sécurité dans la région. L’avenir de milliers de citoyens innocents dépend de l’action immédiate et concertée des autorités compétentes pour éradiquer le fléau des gangs armés qui déchirent le tissu social d’Haïti.