RED-EDE/Compromis historique n’entend pas proposer un candidat au poste de Premier Ministre lors du processus de transition

Port-au-Prince, le 16 mai 2024.-

Dans le contexte tendu du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), la coalition politique formée par EDE, RED et le Compromis historique a décidé de ne pas proposer un candidat spécifique pour le poste de Premier Ministre. Cette décision, confirmée par les hauts responsables de ces structures, vise à préserver l’intégrité du processus de sélection.

Selon les déclarations des responsables de ces partis politiques, le choix de ne pas endosser de candidat découle d’une volonté de garantir la crédibilité et la transparence du processus. « Lorsqu’une structure politique représentée au Conseil présidentiel soutient un candidat, celui-ci risque d’être discrédité », ont-ils souligné. Au lieu de cela, leur représentant, Smith Augustin, votera pour un Premier Ministre dont le profil correspond le mieux aux exigences du moment.

Cette position est également partagée par la plateforme Résistance Démocratique (RED), qui prône un processus inclusif et transparent. Un membre fondateur de RED a déclaré : « Pour permettre aux autres secteurs de participer au processus, nous n’enverrons pas de candidat. Nous voterons pour le meilleur profil parmi les candidats envoyés par les autres secteurs. »

Cette décision a jeté les projecteurs sur la Villa d’Accueil à Musseau, où les candidats affluent depuis la publication du communiqué le 12 mai 2024, annonçant l’ouverture des inscriptions pour le poste de Premier Ministre. Le Bureau de la Présidence a déjà reçu les dossiers de dizaines de prétendants, parmi lesquels figurent des personnalités éminentes telles qu’Anacassis Jean Hector, Marie Denise Claude, l’ancien Ministre Michel Brunache, l’ancien Premier Ministre Garry Conille, Gérald Germain, le PM Patrick Michel Boisvert, Lucmane Delile, et bien d’autres.

Cette effervescence témoigne de l’importance stratégique de la nomination du prochain Premier Ministre dans le processus de transition politique en cours. Alors que les factions politiques s’abstiennent de soutenir explicitement un candidat, le pays attend avec impatience de voir émerger celui ou celle qui dirigera le nouveau gouvernement de transition vers des horizons plus stables.

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